S'allonger, nez dans l'herbe, respirer profondément le parfum puissant du plateau des Ardennes.
- Biodiversité de la forêt des Ardennes
- Paysages variés et vallonnés
- Souvenir de Rimbaud qui y usa ses semelles de vent
A deux ailes de corbeau de Charleville, patrie de Rimbaud, cette rando flirte avec les profondeurs des forêts ardennaises. Ici, même le "ruisseau Infernal" sur la gauche rappelle la Saison en Enfer du poète maudit. Et l'on croirait à chaque pli de terrain découvrir un nouveau Dormeur du Val. Pays secoué par les guerres, il est redevenu celui de la sérénité, de la paix ressentie au glouglou des lavoirs, qui rigolent en douceur. Celui des étoiles au ciel du poète qui "ont un doux froufrou". En chemin, foin des grands fûts aristocratiques, on jette un œil aux plantes roturières : noisetier, lierre, bois mort... Mais aussi aux "rivières et leurs hayons d'argent".
