Voie verte (et des pas mûres) au ruisseau de Montségur

Il était une fois, entre Salies-de-Béarn et Labielle, une jolie voie de chemin de fer qui aimait un train. Un jour elle fut délaissée au profit d'une rivale, la voiture et en conçut un gros chagrin.

Mais, un beau matin, elle rencontra un nouvel amoureux : le vélocipède, une monture de bien belle facture. La belle en profita pour se trouver de nouveaux atours : une jolie robe de voie verte.

Depuis, avec sa nouvelle monture, c'est plus qu'une aventure. Ensemble ils enjambent joyeusement le Ru de Montségur et le Gave d'Oloron, le sourire toujours prompt.

Une idylle jamais ombrageuse mais bien ombragée, très colorée à l'automne, et très familiale (ils en conçurent en effet beaucoup d'enfants).